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Peintre, graveur, aquafortiste, lithographe, xylographe, Eugène Béjot est né à Paris le 31 août 1867. Il travaille chez Julian, fréquente l'atelier de Gustave Boulanger avant de devenir l’élève de Jules Lefebvre et de Benjamin Constant Initié à l'eau-forte par Ibels en 1892 et son ami Henri Guérard, il est également l’ami et l’élève de Bracquemond et de Lepère. Avec ce dernier, entre autres, il participe au renouveau de la gravure en couleurs repérée.
Paysagiste urbain, il fait parti de ces aimables chroniqueurs que Roger-Marx nomme « L’Eau-forte parisienne ». Peu des aspects de Paris, dont il est amoureux, lui échappent (les ponts en 1892, les squares et les jardins en 1896, les vieux murs en 1899, les monuments et les bateaux en 1903), de même pour les figures typiques et les scènes quotidiennes.
Actif principalement à Paris, ses gravures, publiées en album ou planches isolées, remportent un grand succès en France et en Angleterre. Janine Bailly-Herzberg en recense quatre cent trente six.
E. Béjot décède le 28 février 1931, il pratiqua un beau métier classique d’où « jaillirent des gravures légères, fluides, argentines » (Laran, 1937).
1893 : Sociétaire de la Société des Peintres-Graveurs, et, associé de la Société Nationale des Beaux-arts.
1900 : Médaille d’argent à l’Exposition Universelle, et, associé de la Royal Society of Painters-Etchers.
1903 : Sociétaire de la Société Nationale des Beaux-arts.
1908 : Sociétaire de la Royal Society of Painters-Etchers.
1912 : Chevalier de la Légion d'Honneur.
« Les morceaux (de M. Béjot sont) intéressants par la sincérité du rendu et la particularité de la facture » (Pierre Dax, L’Artiste, juillet 1893).
« Eugène Béjot, toujours égal à lui-même, sûr à la fois de sa pointe et de sa morsure, a un métier de graveur fait d'aisance et de clarté » Loys Delteil (1925).
« Eugène Béjot, graveur des jours clairs, portraitiste serein de Pais et des ports, s’exprime dans la langue la plus loyale et la plus dépouillée, en parfaite connaissance de ce que peut donner la pointe secondée ou non par l’acide. Il cisèle avec minutie chaque objet, chaque plan et domine son émotion sans jamais rien laisser au hasard » Roger-Marx (1962).
Laran, L'Œuvre gravé d'Eugène Béjot. Catalogue raisonné, Paris, Ed. des Bibliothèques Nationales de France, 1937.
Roger-Marx, La gravure originale au XIXe siècle, Somogy, Paris, 1962, pp174, 182.
Lydia Harambourg, Dictionnaire des peintres paysagistes français au XIXe siècle, Ides et Calendes, 1985, pp.42-43.
Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, Arts et Métiers Graphiques, 1985, pp.25-26.
E. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et gaveurs, Gründ, 1999, vol.2, p.29.
Gaïté Dugnat, Pierre Sanchez, Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers 1673-1950, Ed. de L'Echelle de Jacob, Dijon, 2001, vol.1, pp.184-189.
Voir notre Catalogue des Oeuvres disponibles. Des ventes de gravures de Béjot peuvent être en cours.
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