Graveur, Aquafortiste, Illustrateur, Adolphe Lalauze est né en 1838 à Rive-de-Giers dans la Loire. Elève de L. Gaucherel, il expose aux Salons de 1872 à 1906. Ses gravures en couleurs sont réalisées par superposition de planches à l'eau-forte. Claude Roger-Marx lui reproche d'être tombé de la gravure d'interprétation « dans un laborieux travail d'illustration » et de multiplier « dans le livre les petites compositions et les vignettes ».
Récompenses & distinctions :
1876, Médaille de 3ème classe,
1878, Médaille de 2ème classe,
1889, Médaille de Bronze à l'Exposition Universelle,
1895, Chevalier de la Légion d'Honneur,
1900, Médaille d'Or à l'Exposition Universelle
Bibl. :
Bellier, Auvray, Dictionnaire général des Artistes de l'Ecole Française, vol.1 p.886, Supplément p245, 1882.
Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle, 1889, vol.9, pp.23-28.
Roger-Marx, "La gravure originale au XIXe siècle", Somogy, Paris, 1962, pp.85, 150. « Les Le Rat, les Lalauze tomberont dans un laborieux travail d'illustration » « Lalauze, Champollion, Le Rat multiplient dans le livre les petites compositions et les vignettes ».
E. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999, vol. 9 pp.23-28.
Gaïté Dugnat, Pierre Sanchez, Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers 1673-1950, Ed. de L'Echelle de Jacob, Dijon, 2001, vol.3 pp1405-1409.
La Gazette des Beaux-Arts publie les gravures suivantes de Lalauze :
« Portraits des enfants de Charles Ier », eau-forte d'après une esquisse de Van Dyck au musée du Louvre, illustration dans le texte pour un article de M. ***, présentée au Salon de 1874 (n°3491-b).
« Portrait de Goya », Eau-forte (1875) d'après Lopez (musée de Madrid), présentée au Salon de 1874 (n°3491-j).
« L'Innocence préfère l'Amour à la Richesse », Eau-forte (1876) d'après un tableau de Prud'hon, présentée au Salon de 1876, (n°3886-d).
« Dona Antonia, fille de Don Luis de Haro », Eau-forte (1877) d'après Velázquez (?), présentée sous le titre « Dona Antonia de Haro y Guzman » au Salon de 1877 (n°4447-d), et, à l'Exposition Universelle de 1878 (n°1976-d).
« Torchère », Eau-forte (1878) d'après un ouvrage exposé par M. Beurdeley.
« Le Cardinal Bentivoglio », Eau-forte (1881) d'après le tableau de Van Dyck au palais Pitti.
« Le duc de Reichstadt », eau-forte d'après un tableau de sir Thomas Lawrence appartenant à Mme la marquise de Lavalette, illustration dans le texte pour un article du comte Clément de Ris.
« La Vérité », Eau-forte (1882) d'après le tableau de Paul Baudry (Salon de 1882, présentée au Salon de 1883 (n°4742).
« Mme de Mondonville », Eau-forte (1882) d'après le pastel de Quentin de Latour (musée de Saint-Quentin).
« Mlle Fel, Mme Favart, Mlle Camargo, Mme de Pompadour », reports typographiques des eaux-fortes de M. Lalauze, d'après des pastels de Quentin de Latour.
« Portrait d'Alfred de Musset », Eau-forte (1884) report d'une eau-forte de M. Lalauze d'après Eugène Lami.
« Adieu Suzon », Eau-forte (1884) d'après une aquarelle d'Eugène Lami (illustrations pour les œuvres d'Alfred de Musset).
« Orphée », eau-forte (1886) d'après un tableau de G. Moreau au Musée du Luxembourg
« La Leçon de musique », eau-forte (février 1890) d'après Watteau appartenant à Sir Richard Wallace
« L'Heureuse rencontre », eau-forte (mars 1890) d'après le tableau de Watteau appartenant à M. Marcel Bernstein
« Le Printemps », eau-forte (1891) d'après le tableau de M. F. Kowalsky au Salon des Champs-Elysées (1891).