Edmond Charles KAYSER (1882-1965)
Saint Saturnin en Auvergne (1912)
D'origine juive, le Peintre, Graveur, Aquafortiste & Lithographe, Illustrateur, Edmond Charles Kayser est né à Paris en 1882. Elève d'Eugène Carrière (1849-1906), il débute au Salon des Indépendants en 1907, et, expose ensuite aux Salons d'Automne, des Peintres-graveurs Français, des Tuileries, des Peintres-graveurs indépendants.
Avec son ami Lévy Léopold (dit Léopold-Lévy 1882-1966), il parcourt Le Limousin et l'Auvergne au début des années 1910.
Kayser épouse, en 1937, le peintre Mercedes Legrand (1893-1946) qui avait été mariée au peintre et critique d'art Roger Van Gindertael (1899-1982).
Egalement Poète, Mercedes Legrand avait rédigé, en 1928, un recueil « Géographies: poèmes » (Maestricht,, A. A. M. Stols, 50p., tiré à 300 exemplaires sur papier vergé teinté de Hollande des manufactures Pannekoek & cie) avec un prologue de Valéry Larbaud (1881-1957). L'année précédente, elle avait réalisé un portrait de la fidèle compagne de l'écrivain vichyssois, Maria Nebbia (Huile, Signé en haut à gauche, 650*520mm), et, traduit une nouvelle de Ricardo Güiraldes (1886-1927) Rosaura, présentée par Valery Larbaud (Revue de Genève, t. I et II, avril et mai 1928).
L'année suivante, Kayser est nommé directeur de l'Ecole des Arts Décoratifs et Conservateur du Musée Adrien-Dubouché à Limoges, ville que ses origines juives lui font abandonner en 1941 (Nota : il est regrettable qu'une recherche KAYSER, sur le site du Musée, ne mène à aucun résultat ; espérons que cette lacune soit rapidement comblée). Fuyant le régime, il se réfugie, avec son épouse, dans la région d'Avignon où Mercédès Legrand décède, victime des combinaisons chimiques liées à sa production d'émaux.
Edmond Kayser meurt à Paris en 1965.
Eau-forte originale : au TC 295*350mm, le CP se superpose pratiquement au TC. Signée et datée dans la planche en bas à droite « E. Kayser 1912 ». Sous le Trait Carré, Cachet de l'éditeur à gauche « Sagot Editeur Paris ».
Hist. : Salon de la Société Nationale des Beaux-arts de 1913 (n°2320). Chalcographie du Louvre (n°13764 de l'Inventaire).
Bibl. :
- Le Bulletin de L'art Ancien et Moderne, 31 Mai 1913 « la victoire resterait encore à l'estampe avec les claires eaux-fortes de M. Edmond Kayser, où s'impose le blanc du papier ».
- Raymond Bouyer. Revue de l'Art ancien et moderne, 13 Décembre 1913, p.303 « Grâce à M. Leheutre, entouré de MM. Kayser, Béjot, Le Meilleur, Achener, Georges Aid et Franrois-T. Simon, l'eau-forte lumineuse ne le cède pas à l'eau-forte intense ».
- Gaïté Dugnat, Pierre Sanchez, Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers 1673-1950, Ed. de L'Echelle de Jacob, Dijon, 2001, vol.3, p.1345.
Notre épreuve : Feuille coupée lors d'un encadrement antérieur (440*390mm). Signée « Edmond Kayser » et numérotée « 15/30 » au crayon par l'artiste sous la TC à gauche, mention du titre au crayon « St Saturnin en Auvergne » au bas de la feuille à droite. Cachet de l'éditeur dans la marge inférieure « Sagot Editeur Paris » à gauche sous la signature. Quelques salissures dans les marges.
Monique Kuntz, Valéry Larbaud, 1881-1957: Bibliothèque nationale, Paris, 11 mars-12 avril 1981
E. Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999, p.729.
Gaïté Dugnat, Pierre Sanchez, Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers 1673-1950, Ed. de L'Echelle de Jacob, Dijon, 2001, vol.3, pp1345-1346.
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