Peintre, Graveur au burin, Aquafortiste, Lithographe, dessinateur et fusiniste, Charles-Philippe-Auguste Carey est né à Paris en 1824. Petit-fils du graveur à l’aquatinte Régina Carey qui interpréta surtout Joseph Vernet, élève de Tony Johannot (1803-1852) et de Pierre Raymond Jacques Monvoisin (1794-1870), il expose ses gravures au Salon de 1844 à 1876 où il obtient une Médaille d’honneur, puis, ses peintures jusqu’en 1880.
En 1850, il traduit une œuvre de Prosper Marilhat « la Villa Pamphili » souvenir de son voyage en Italie et de son séjour romain (été 1835). La gravure est exposée au salon la même année (n°3739b du livret)[1]. La lithographie, sous le titre « Conversation dans un parc » est publiée, l’année suivante, dans le 3ème album des Artistes contemporains (1851, pl. 1278)
Danièle Menu nous apprend que de la peinture disparue (Catalogue n°66, p.81, pl.53) il ne reste qu’un pastel (n°248) et un dessin préparatoire (n°247) gravé par Eugène Ciceri (1813-1890).
L’interprétation de Carey, ainsi que celle dessinée par Pierre Eugène Grandsire (1825-1905) et gravée par Best-Hotelin-Leloir[2] pour Le Magasin Pittoresque (1856, p.359, reproduite ci-dessous), est issue de ce dessin.
Carey collabore à L’Artiste, et à La Gazette des Beaux-Arts (1861) avec « L'Audience » d'après Meissonier (1815-1891) suivie par :
« La Vague et la perle », Eau-forte (1867) d'après Paul Baudry (1828-1886).
Ch. Le Blanc, « Manuel de l’amateur d’estampes », 1854, Paris, vol.1, p.592, n°10.
Bellier, Auvray, « Dictionnaire général des Artistes de l’Ecole Française », 1882, Vol. 1, p.200, Suppl. p.121.
Henri Beraldi, « Les graveurs du XIXe siècle : guide de l'amateur d'estampes modernes », Paris : L. Conquet, 1886, vol.4, pp.66.
Danièle Menu, « Prosper Marilhat (1811-1847). Essai de Catalogue », Mémoire de maîtrise, Faculté des Lettres de Dijon, manuscrit, 1972 (près de 250 œuvres recensées).
Gaïté Dugnat, Pierre Sanchez, « Dictionnaire des graveurs, illustrateurs et affichistes français et étrangers 1673-1950 », Ed. de L'Echelle de Jacob, Dijon, 2001, Vol. , p.443.
Jean Adhémar, « Inventaire du fonds français après 1800 ». Bibliothèque nationale, Département des estampes. Vol.4, 1949, pp.91-94, n°8.
Voir également
Anastasi interprète de Marilhat.
François-Louis Français interprète du peintre orientaliste Marilhat.
Voir notre Catalogue des oeuvres disponibles. Des ventes de gravures d'après Marilhat ou d'estampes de Carey peuvent être en cours.
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[1] Bellier dans son dictionnaire la mentionne par erreur au salon de 1851. Erreur reprise par Laran en mentionnant les lacunes dans l’œuvre de Carey de l’Inventaire du Fonds Français. Cette erreur peut s’expliquer par la double appelation de l’œuvre « Villa Pamphili » ou « Conversation dans un parc ».
[2] Association de graveurs sur bois formée en 1847 entre Jean Best (1808-1879), Eloy Laurent Hotelin (1821- ?) et Isidore Leloir (1802- ?).